Les Chroniques D'Alaman
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 Chapitre 1: La fin d'Adler

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Chapitre 1: La fin d'Adler Empty
MessageSujet: Chapitre 1: La fin d'Adler   Chapitre 1: La fin d'Adler Icon_minitimeMar 23 Jan - 9:43

Uriel observait la cité qui s’étendait sur des milliers de kilomètres tout autour du palais. Dans la pièce une large table accueillait tous les représentants officiels et officieux des instances impériales en opération dans le secteur Calixis et plus précisément dans le sous secteur Alaman, porte entre l’Impérium de l’humanité et le Vortex Hurlant ; anomalie Warp dont les points communs avec l’œil de la terreur étaient trop évidents pour ne pas les prendre en compte. Le Maître interrogateur Malphas menait la Compagnie « Agonie », l’identique de la Deathwing chez les Dark Angels, dans une bataille qui déciderait des difficultés à venir sur le front Eyssur. Uriel pensait à lui. Sa faculté de convaincre et d’intimider lui serait fort utile en cet instant.

Pour l’instant Adler Hitérian, le gouverneur du secteur, monopolisait la parole. Il hurlait en tapant du poing sur la table. Sans surprise le petit homme au tempérament de feu ne supportait pas de perdre le pouvoir qu’il avait sur ce morceau de l’espace. Il était en train de perdre son autorité à la faveur d’un conseil qui ne lui laissait que peu d’espace de manœuvre pour poursuivre son œuvre. Son caractère ne facilitait pas les choses. Il était combattif et habile politicien, mais un imbécile quoi que doué d’un certain charisme. Uriel savait que les heures sombres qui allaient s’abattre sur les étoiles du Halo demanderait plus que du charisme et du caractère.

A la table les Seigneurs Commandants des régiments en place attendaient patiemment que la crise soit passée. Certains étaient mal à l’aise, d’autre supportéaient l’humeur avec dignité. Le Commandant Frank Norvus du 81éme blindé faisait partis de ceux là, ainsi que Friedrich Alainsson, du 9éme d’infanterie. Christobal Deritus du 162éme d’Artillerie tirait sur son col, son visage exprimant à la fois une certaine gêne et en même temps une intense frustration contenue. Il jetait parfois des regards à l’Archimagos Dominus Thalys qui revenait du front d’Eyssur comme s’il attendait que celui-ci prenne enfin la parole. Albatar Lorient du 101éme Aéroporté semblait complètement détaché de ce qui se tramait dans la pièce. C’était, de toute évidence, jugeait Uriel, un masque posé assez finement afin de pouvoir surprendre au meilleur moment. Quant à Gédéon Jalavski du 144éme de reconnaissance, il tapotait des doigts sur la table en observant une tablette de donnée, son esprit aussi loin des préoccupations du conseil que la guerre qui faisait rage sur les fronts de l’orient et de l’occident du sous-secteur.

Amber Bélliante restait debout, un regard méprisant posé sur le gouverneur qui crachait son dédain à la face de ses généraux sans même un regard sur eux. Elle croisait les bras, le dos appuyé sur le mur de droite. Le légat Impérial Seventus Berthonus faisait tourner négligemment un liquide ambré dans un verre de crytal, l’esprit aussi loin de cette pièce que pouvait l’être l’origine de son Amasec. Enfin sœur Marianne Pallentes rongeait son frein, les deux mains posés sur la table en des poings fermés, la mâchoire serrée et une rage sourde qu’elle contenait à grand mal. L’éveil de la très Sainte Hélène du Chœur des larmes du martyr lui semblait bien au dessus des préoccupations politique de ce pauvre pêcheur dont la démonstration actuel frisait l’hérésie. C’était certainement un avis partagé par l’Inquisitrice Tamaraz, bien que celle-ci eue la démagogie de glisser un masque imperturbable de froide conciliation sur son visage.

- Quand je dis, hurlait Adler en tapant une fois de plus du poing sur la table, faisant grésiller les cartes stellaires qui s’étalaient en dessous, prenez cette zone, vous la prenez, vous foncez et vous montrez à l’Impérium tout entier quel est la force des régiments d’Alaman et sa capacité à maintenir l’ordre dans ce secteur.

- Vous ne semblez pas vous rendre compte de la situation… Commença Norvus en levant une main pour tenter d’apaiser le gouverneur.

Celui-ci le coupa, hurlant de plus belle en postillonnant dans sa direction.

- Vous, vous ne comprenez pas Général. Peu importe les pertes, peu importe les souffrances, peu importe le sacrifice, dit-il en appuyant sur ce dernier mot, nous sommes le rempart qui empêche les horreurs du Vortex de se déverser sur l’Impérium. Je ne tiens en aucun cas à ce que l’on se rappelle de moi comme de Keeler. Alaman ne tombera pas ! Vous envoyez vos chars, vos hommes, cria-t-il en pointant du doigt le général Friedrich, vos putains de canons, continua-t-il en désignant Cristobal, et vous mutilez démons, xénos, femmes, enfants et vieillards jusqu’au dernier.

- La situation n’est pas aussi simple, insista Friedrich avec un regard pour Franck. Nous ne pouvons nous permettre de sacrifier nos forces en les lançant comme des vagues sur des rochers. Nous devons tenir des points clefs des secteurs en guerre, maintenir des défenses sur les voies Warps, nous devons détacher des compagnies afin que d’autres conflits n’éclatent pas là ou nous n’avons pas encore de préoccupations.

- Je me moque de vos excuses, Général. Insista Adler en tapant encore sur le table faisant voler une pile de papyrus de la table.

- C’est votre incompétence, Adler, qui nous met dans cette situation aujourd’hui. Nous n’en serions pas là si vous aviez eue plus de préoccupation pour étouffer ce genre de rébellion et si vous n’aviez pas lancé des hameçons dans les étendues pour accroitre votre influence, s’indigna Amber Bélliante en avançant de quelques pas vers la table. Vous pensiez vraiment maintenir un statut quo en souillant les frontières qui mènent au Vortex ? Nous n’aurions pas réveillé les Xénos Nécrons, ni même rassemblé une armée pour le tyran si nous nous étions préoccupé de nos frontières et de leurs défenses. En vérité, vous êtes le véritable résponsable de cette situation.

Le visage du gouverneur devint aussi rouge qu’un piment tandis qu’il maintenait sa colère, cherchant ses mots dans son esprit embrumé par la rage qui écumait en lui. Il se leva en faisant grincer sa chaise et tendit un doigt accusateur vers la fille de Morgane Bélliante, mais ses mots s’étouffèrent dans sa gorge quand le gantelet d’acier d’Uriel se posa sur son épaule, l’invitant à se rasseoir.

- Vous avez surement raison, Madame, souffla le grand maître du Chapitre en tournant son regard clair vers la jeune femme aux cheveux blonds. Votre Maison se bat actuellement pour la gloire de l’Impérium au côté de nos frères et des héros de l’Astra Militarum. Nous pouvons tergiverser autant que nous voulons sur la responsabilité de chacun, nous ne régleront pas la situation.

- Alors que faut-il faire ? Demanda Cristobal en levant son regard vers le Space-Marine.

- La guerre est déclarée, coupa Gédéon en relevant les yeux de sa tablette de donnée avec son flegme habituel. Nous ne pouvons agir comme si elle allait s’arrêter maintenant. Nous devons donc avancer et éliminer les menaces à la racine sur tous les fronts ou elle se présente.

Friedrich et Franck acquiescèrent ensemble, Cristobal fut plus pragmatique. Albatar, quant à lui, semblait pris dans ses pensées et mesurait les options qui s’offrait aux Régiments face aux menaces connues et celles qui ne l’étaient pas encore.

- La situation doit être réglée avant l’arrivée du fils de l’Empereur. Roboute Guilliman est en route. Il arrivera d’ici quelques mois à peine et nous ne pouvons lui présenter un état des lieux aussi déplorable. Chanta Sevenus en relevant les amples manches de sa robe de légat. Il faut faire quelque chose !

- Nous vous remercions pour cette intervention s’insurgeât Thalys sans croiser son regard avec celui du légat. Les deux hommes –autant que lui-même pouvait se qualifier ainsi- ne pouvait se supporter. Thalys avait de bonnes raison de ne pas apprécier le légat. Ce dernier espérait simplement utiliser des exterminatus et l’Inquisition pour venir à bout des menaces au plus vite, mais Thalys ne portait dans son cœur, ni les moyens, ni les outils.

- Les nécrons ont, visiblement jouer un rôle important dans la chute de Cadia. Les piliers noirs que mon compagnon, Belisarius Cawl, à décrit, sont d’origine Xénos, certainement issus de leur technologie. Si nous ne prenons pas le partis de l’information nous risquons de tomber dans les même pièges qui ont mené à la perte de Cadia.

- Et alors quoi ? Demanda le Légat avec un cynisme évident, nous traitons avec cette engeance ? Votre folie frise l’hérésie Archimagos Thalys !

- Il faut parfois combattre le feu par le feu. Soutint Tamaraz, même si elle portait sur le magos un regard accusateur qui laissait à penser qu’elle partageait l’avis du légat quant à la possibilité d’une hérésie chez le représentant du Culte Méchanicus. Nous devrions attendre les renseignements que vont nous apporter les Astartes suite à leur dernière opération sur la lune Engolop.

- Ces informations arriveront trop tard, souligna Friedrich d’un geste de la main, quatre mois dans une bonne mesure, si les frères de l’astartes ne recontrent aucune difficulté, ou s’ils ne quittent pas le champs de bataille pour une mission qui leur semble prioritaire et dont ils sont les seuls à avoir la teneur.

Uriel croisa le regard avec le Général. Le commissaire Mc Grant avait rapidement fait remonter les informations. La recherche des déchus dans le secteur Kiema devait être résolu dans les plus bref délais si le Chapitre ne voulait pas à avoir une purge de tout Alaman sur les bras à la fin de cette Campagne.

- Nous devrions concentrer nos efforts sur Eyssur, proposa-t-il. Les Compagnies Agonie et Serres maintiendront la menace de Kiema le temps que les Nécrons soient repoussés et que les Régiments puissent obtenir des informations pour l’Archimagos Thalys. Ainsi nous régleront problème après problème.

- Le Chœur des Larmes du martyr ne peut vous venir en aide pour l’instant, pour autant la Sainte ne désire pas rester les bras croisés alors que le péril est à nos portes. Elle vous accompagnera Grand Maître Uriel. Marianne posa une main gantée sur la table comme pour prêter serment. Les Sœurs seront bientôt prêtes à se joindre à la bataille !

- Les hommes de l’Astra Militarum auront bien plus besoin de votre soutien que mes frères de l’Astartes. Un symbole comme Sainte Hélène leur donnera le courage et l’abnégation nécessaire à leur devoir. Et je laisserais des frères des Compagnies Agonie, Serres, Veilleurs, Intraitables et Evadés sur ce front pour aider. Le reste du Chapitre s’occupera de la menace de Kiema, là ou nous auront plus de temps pour répondre à la menace quand les Sœurs des Larmes du Martyr seront prêtes.

Marianne acquiesça en silence. Une prière à l’Empereur s’échappa en murmures de ses lèvres charnues peintes en rouge sang. Ses cheveux d’un noir de jais tombaient sur son visage ovale tandis qu’elle cherchait la piété dans cet instant de promesse d’une guerre sans la moindre pitié.

- Et moi, alors ? Demanda Adler Hitérian, oublié jusque là par tous les membres du conseil.

- Vous ferez bonne figure après de la masse, Monsieur le Gouverneur, plaisanta Seventus en buvant une gorgée de son verre, une pointe de mépris dans la voix.

- Et vous aiderez le nouveaux Castellan à organiser les forces d’Alaman sur les fronts, la frontières de Kiema, le secteur Eyssur et les défenses d’Alaman. Thalys interviendra, lui aussi en Eyssur, auprès de la Maison Bélliante et en partenaria avec Cristobal Deritus pour l’organisation des défenses des frontières d’Alaman. Seigneur Inquisitrice Tamaraz, la doute n’est pas permis sur nos alliances. Déployez vos forces auprès des régiments d’Eyssur et ici même pour éviter toute corruption.

- Un nouveau Castellan ? Mais Atrius Etah est mort sur Engolop Monseigneur, et nous n’avons pas décidé qu’il y ait un remplaçant. Le seul qui pourrait n’est pas ici, avec nous, pour accepter cette charge et c’est le Seigneur Commissaire Alan McGrant.

- En attendant que le Saint Fils de l’Empereur soit auprès de nous, Général Norvus, je nomme la Sainte Hélène Castellan du Sous-secteur Alaman. Elle est un avatar de l’Empereur lui-même et sa foi doit nous rappeler notre devoir et la raison de notre sacrifice !

Une rumeur s’éleva de la table tandis qu’Uriel sortait de la pièce, en ayant terminé avec le conclave. En passant prêt d’elle il posa une main amicale sur l’épaulière de Marianne qui lui retourna un regard plein de compassion et d’honneur. Le débat reprenait entre les généraux mais, cette fois, sans l’intervention du gouverneur, assommé par la révélation qu’il venait de comprendre, l’état d’urgence faisait maintenant de lui un simple pantin entre les fils que ce disputaient les instances Impériales. Thalys se levait, mécontent du résultat de cette entrevue, programmant d’avance des plans pour louvoyer jusqu’à ses propres objectifs. Tamaraz le suivait du regard tandis qu’il s’éloignait, sa lourde robe aux couleurs de Mars portée par des serviteurs lobotomisés. Les tensions étaient encore palpables lorsqu’Uriel rejoint son frère à l’extérieur. Sur un canal Vox privé ils échangèrent quelques mots entre eux. Baphomet félicita Uriel de ses manœuvres pour éloigné les Régiments et les intru de Kiema afin que le Chapitre puisse chasser à son aise.

- Mon frère, expliqua Uriel avec dans la voix une mélancolie que le Maître des Librarians ne lui connaissait pas, le temps nous manque. Roboute Guilliman ne tardera pas à arriver, nous risquons de trouver Magnus sur notre chemin, les dissensions au sein du conclave prouve que nous prenons des risques car tous le monde suspecte tous le monde ici. Nous devons faire vite et j’ai peur que le temps qui nous manque ne puisse être compensé que par des sacrifices nécessaires.

- Des dommages collatéraux, mon frère. Ponctua Baphomet.

- Certes, des dommages collatéraux qui nous couteront chers si le Tyran et le démon Agarès arrivent jusqu’aux portes d’Alaman.

- Ils sont au courant pour le Démon ?

- Non, certains secrets doivent le rester afin que la vérité ne soit pas néfaste, ni pour ceux qui l’ignore, ni pour ceux qui la défendent.

- Alors nous devront nous méfier du Chœur des Larmes du Martyr et de l’Inquisition.

- Les généraux des régiments ne sont pas des benêts non plus mon frère, pas plus que les membres de la Maison Bélliante. Mais nous avons l’habitude de naviguer en pleine tempête. Récupérons les déchus et menons cette guerre jusqu’à son aboutissement, pour l’Empereur.

- Et pour le Lion, compléta Baphomet en frappant son plastron de son poing.
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